Helaas heb ik niet de tijd om het gehele interview te vertalen in het Nederlands. Daarom volgt nu de (originele) Franstalige versie. Ben je in de gelegenheid om dit interview in het Nederlands te vertalen, stuur me dan een bericht
Salim Moumou Eljeddahoui |
Tout le monde se souvient de Salim Moumou, ce jeune français parti à la fin du mois d'octobre de Notthingam, ville de l'est de l'Angleterre, pour accomplir le pèlerinag à vélo (lire notre article : Salim fera 5 000 km à vélo pour rejoindre La Mecque). Alors qu'il prévoyait d'arriver pour le début du hajj le 18 décembre dernier, Salim a déchanté à la frontière jordanienne. Malgré toutes les garanties et les explications fournies, les douaniers jordaniens n'ont rien voulu entendre et ont catégoriquement refusé de le laisser passer. Son voyage s'est donc terminé en Syrie, pays à partir duquel il a bien voulu nous accorder cette interview. Retour sur son échec.
Al-Kanz : Votre périple a fait le tour du monde, puisque de nombreux journaux (anglophones, arabophones, francophones) en ont fait part. Qu'est-ce qui vous a motivé à vous rendre à La Mecque à vélo?
Salim : Ce qui m'a poussé, c'est que depuis plusieurs années quand je lisais le verset suivant :
"Et fais aux gens une annonce pour le hajj. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné pour participer aux avantages qui leur ont été accordés et pour invoquer le nom d'Allah aux jours fixés (sourate 22, versets 27-28).
Je voulais vivre ce verset pleinement, retrouver la sensation des musulmans de jadis qui n'avaient pas de moyens de locomotion modernes, qui allaient au bout de leur résistance physique et qui une fois arrivés à La Mecque le ressentaient comme une récompense, un bienfait d'Allah pour tout ce qu'ils ont enduré.
Al-Kanz : On imagine que parcourir 5 000 kilomètres à vélo n'est pas donné à tout le monde. Comment vous êtes vous préparé physiquement et psychologiquement avant de monter sur selle?
Salim : Je me suis entraîné physiquement en Angleterre avec le matériel utilisé pour mon voyage pour être dans les conditions réelles, celles que je connaîtrais après mon dèpart. Mon mental, je l'ai entraîné surtout spirituellement. C'est d'ailleurs ce contact constant avec le TOUT – PUISSANT qui m'a permis de ne pas flancher dans les moments difficiles.
Al-Kanz : Malheureusement, vous n'avez pas pu vous rendre en Arabie saoudite. Pourquoi les autorités jordaniennes vous ont interdit l'accès xc3 leur territoire?
Salim : Les douaniers jordaniens m'ont isolé dans une pièce pour me poser une multitude de questions. Ils n'ont pas cru à mon voyage et m'ont soupçonné d'avoir des projets terroristes. Ils m'ont fait patienter pendant des jours et la réponse a été celle que vous savez.
Al-Kanz : Ce genre de tracas est prévisible. Vous y étiez vous prépaé, par exemple en vous renseignant sur toutes les obligations auxquelles doit se soumettre le voyageur pour chaque pays traversé?
Salim : Je me suis renseigné, j'ai fait des recherches sur le trajet que j'allais effectuer pour ne pas avoir de soucis. Tous les pays que j'ai traversés accueillent régulièrement des cyclotouristes, sauf l'Arabie saoudite. Mes papiers étaient à jour. J'ai fait tous mes visas avant de partir, excepté le visa jordanien que je devais faire sur place. Le consulat jordanien à Paris m'avait d'ailleurs affirmé que je serai bien reçu par les autorités jordaniennes.
Al-Kanz : Votre initiative ne fait pas l'unanimité. Certains considèrent que c'est une perte de temps, voire une ineptie. Que leur répondez-vous?
Salim : Tout le monde pense ce qu'il veut. Moi, j'ai pris le vélo pour rouler en direction de la maison d'Allah et essayer de travailler ma foi et ma spiritualité le long du trajet. Chacun fait ce qu'il veut de son temps, c'est ainsi que j'ai décidé d'occuper le mien. Je ne pense pas que ce soit une perte de temps, le plus important c'est d'être auprès d'Allah le plus souvent possible.
Al-Kanz : Malgré cet échec, vous n'abandonnez pas le projet de repartir l'an prochain, toujours à vélo, à La Mecque. Comment vous y prendrez-vous pour être sur, inchAllah, d'arriver à bon port à la bonne date?
Salim : Seul Allah peut être sûr de l'avenir, mais je ferai le maximum pour faire parti des pèlerins 2008. Je vais optimiser mon trajet, de telle sorte que je puisse voyager dans les meilleures conditions et arrivé à bon port le plus rapidement possible. Je compte également me préparer un peu mieux physiquement et partir un peu plus tôt, après le ramadan inchAllah.
Al-Kanz : Aujourd'hui, vous êtes en Syrie. Comment allez-vous rentrer chez vous? A vélo?
Salim : Actuellement je suis en Syrie, à Damas. Je ne pense pas rentrer à vélo, car j'ai une tendinite au genou gauche. Je pense prendre un avion d'Istanbul pour Mulhouse, ma ville d'origine. J'espère que je n'aurai pas de problème avec l'aéroport d'Istanbul pour mon vélo : j'ai en effet l'intention de repartir avec le même vélo, l'année prochaine inchAllah.
J'aimerais que mon action, mon cheminement spirituel, inspirent d'autres personnes à travers la communauté musulmane dans le monde. Pour finir je voudrais remerciez l'association A2CSK (association culturelle cultuelle et social de Kingersheim) qui m'a soutenu tout au long de son cheminement et qui m'a permis de vous donner à toutes et à tous de mes nouvelles. Je salue leur actions et vous invite à les aider dans la construction de leur lieu de culte: a2csk.free.fr
Votre frère Salim
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